mercredi 28 mars 2012

En route... vers le nord !


Voilà, la fin d'une autre étape de voyage. Notre séjour à Mission tire à sa fin. Demain, nous reprenons la route pour la prochaine étape, moins agréable côté température, le Québec.

Sur la route, nous n'avons pas encore décidé exactement où nous nous arrêterons... on change souvent d'avis ! Nous récupérerons quelques dépliants au bureau d'information touristique, à l'entrée de chaque état, ce qui nous facilitera la tâche.

vendredi 23 mars 2012

Les restaurants à buffet... à éviter ?

Mardi soir, nous sommes allés manger au Golden Corral Buffet & Grill de McAllen, avec quelques personnes que nous avions rencontrées lors de notre circuit-caravane au Mexique. Nous voulions nous réunir une dernière fois avant que tout le monde ne retourne vers le Québec. Personne n'avait jamais mis les pieds dans ce restaurant, et au dire de quelques personnes rencontrées ici et là, c'était un buffet extaordinaire...

Dès l'entrée, il y a un problème, on a de la difficulté à voir à l'intérieur de la bâtisse parce que la porte vitrée est remplie d'empreinte de doigts (je n'exagère qu'un peu !)... Déjà là, on aurait dû faire demi-tour... Le buffet est grand, mais les aliments gras, enrobés de pâtes et frits dans l'huile y sont majoritairement présents. Beaucoup d'aliments qui baignent dans des sauces de toutes sortes. On aurait dû aller aux toilettes à notre arrivée car, ne dit-on pas que celles-ci font foi de tout... Ici, elles sont fonctionnelles... mais ça s'arrête là (au dire de ceux qui y sont allés).

Certains diront :"Pourquoi vous n'êtes pas partis ?" Oui, la question se pose, mais, nous étions une quinzaine... dans une ville que nous connaissons plus ou moins... On s'est dit que c'était une dernière rencontre et que c'était ça l'important. De plus, nous avions toujours le bar à salade...

Pour notre part, c'est un restaurant à éviter... à chacun ses goûts !

Vendredi soir, nous sommes retournés dans un autre restaurant de buffets (certains diront qu'on n'en avait pas eu assez)... Nous y sommes allés pour une rencontre entre amis (encore!) et parce que c'est un nouveau restaurant qui vient d'ouvrir.

Bien visé.

Le China Sea buffet de McAllen, était propre, (puisque neuf) et la bouffe était... parfaite (pour un buffet). Il y avait même des sushis excellents. Camille s'est fait plaisir ! Pour 10$ par personne, ça nous a réconcilié avec les resto-buffets

mercredi 21 mars 2012

Le Mexique sans crainte


Voici des extraits d'un article que j'ai lu ce matin sur Cyberpresse (vous trouverez le lien de l'article au bas de la page) :
"... les agressions à l'endroit des étrangers au Mexique font beaucoup parler d'elles. Le ministère fédéral des Affaires étrangères a même mis en garde les Canadiens qui visitent le pays de la tequila. Alors, le Mexique, ses stations balnéaires et sa capitale sont-ils sûrs? "
"S'ils suivent les règles de sécurité de base - qui devraient de toute façon s'appliquer à tous les voyages peu importe la destination -, rien ne devrait empêcher les Québécois de se rendre au Mexique."
«Si vous n'avez pas peur d'aller à La Nouvelle-Orléans, à New York ou à Chicago, il n'y a pas de raison d'avoir peur d'aller à Mexico ou ailleurs au Mexique», affirme Irvin Waller, professeur en criminologie à l'Université d'Ottawa. Il ajoute du même souffle que le pays est beaucoup moins dangereux que le Belize, le Honduras ou encore le Venezuela.
"Évidemment, M.Waller recommande aux touristes de ne pas se rendre dans les villes frontalières du nord comme Ciudad Juárez, Tijuana ou Monterrey, là où sévissent les narcotrafiquants. L'État de Guerrero, où se trouve Acapulco, n'est peut-être pas non plus un endroit à privilégier. "
"Toutefois, les destinations populaires auprès des touristes, comme Cancún, la Riviera Maya, Puerto Vallarta et même Mexico, représentent peu de risque pour les visiteurs, à condition de respecter certains principes..."
Minimum de précautions
«C'est certain que lorsque des gens d'ici sont la cible d'attaques, on est toujours un peu plus sensible, ajoute-t-il, mais en général, les narcotrafiquants ne s'attaquent pas aux touristes, ils s'agressent davantage entre eux.»

"«Quel que soit le voyage, ça prend toujours un minimum de précautions, souligne Michel Archambault, titulaire de la chaire de tourisme Transat ESG-UQAM..."
Source : ministère des affaires étrangères

dimanche 11 mars 2012

Mission, Texas, Americana.

Nous voici de nouveau à Mission au Texas, au Rv Park Americana où nous avions passé plusieurs semaines l'année dernière. Un magnifique camping, tranquille, boisé, où le chant des oiseaux nous accompagne tout au long de la journée.

Lorsque nous sommes arrivés, jeudi en fin d'après-midi, la température était de 35°C , quelques heures plus tard elle avait chuté de... 25° ! C'est le Texas avec sa température en dents de scies ! Vendredi, à Montréal, la température était supérieure à celle de Mission. Nous avons donc troqué nos shorts pour nos jeans, bas de laine et polar. Paraît-il que "l'été" nous reviendra à partir de lundi...

Camille a repris son écriture. Lundi, il a rendez-vous à la clinique pour une consultation et pour faire enlever ses derniers points. Il doit encore éviter le soleil pour quelques mois... c'est pas facile !

samedi 10 mars 2012

Au Texas

Après trois jours de route sans aucun problème, nous avons traversé le Mexique vers le Nord-Est pour franchir les deux cordillières et traverser la frontière à Reynosa où nous avons rejoint le Texas.

Actuellement, pour les 2-3 prochaines semaines, nous sommes à l'Americana, le camping où nous avons passé deux mois, l'hiver dernier. Nous y avons retrouvé d'anciens amis.

Par ici, les Happy Hours !

jeudi 8 mars 2012

Les faits comme ils se sont (probablement) passés…

Il y a plusieurs versions à l’histoire… et impossible de connaître la bonne avec certitude, vu que Camille ne se rappelle rien.

Au début, on a appris que c’était un pêcheur mexicain qui avait trouvé Camille. Par la suite, nous apprenons que c’était plutôt un canadien anglais. Paraît-il qu'une personne serait passée un peu après que Camille soit tombé, mais qu'il ne l'aurait pas aidé parce que mon mari était assis, dos à la rue et l’homme ne pensait pas qu’il pouvait avoir besoin d'aide… Pourtant, il y avait du sang partout autour. Enfin. On ne sait pas si cette version est vraie.
En ce qui a trait à l’accident lui-même, ce qui semble être arrivé, c'est que la roue avant du vélo s’est détachée après avoir heurté un « tope ». Le vélo aurait piqué au sol avec la partie avant. Le choc aurait été tel que Camille aurait heurté la barre du guidon avec son cou avant d'être projeté violemment sur un peu plus d'une dizaine de pied sur la chaussée. Il se serait évanoui sous la force de l’impact (sur le guidon? avant de toucher le sol?).

Quelques minutes après, il aurait essayé de se relever, mais en vain. Il serait resté assis quelques minutes (le temps que la personne passe) et se serait évanoui à nouveau. Cela est tout à fait possible, son pantalon était taché de sang et pourtant il n'avait rien aux jambes...

Nous sommes allés voir l’endroit où l'accident s'est produit. C'est à deux pas du camping, la route est juste en arrière et mène à une petite butte. Il montait la côte lorsque c'est arrivé. La route, bien qu'elle soit à proximité de parcs de VR, à certains moments de la journée, n'est pas très passante. Camille a été découvert 1/2 heure à 3/4 heure après son accident par un canadien anglais. Il n'avait aucun papier sur lui.

C'est le touriste qui a fait le tour des parcs de VR pour savoir si quelqu'un connaissait Camille en le décrivant... c'est comme ça qu'ils sont arrivés jusqu'à moi.

Maintenant, 2 semaines après l'accident, Camille est vraiment mieux. Son visage est désenflé, toutes ses blessures cicatrisent super bien. Il a un moral incroyable, ce qui aide beaucoup. Graduellement, nous reprenons le cours de la vie avant son accident. Les médecins ont dit qu'il avait été chanceux dans sa malchance, car il n'a pas eu de fracture (à part son nez), pas d’oeil crevé, etc… peut-être parce qu'il est tombé inconscient après son coup à la gorge, donc avant de toucher le sol, ce qui aurait "aidé" (comme un ivrogne qui est tout mou).

Vendredi passé, deux semaines après son accident, nous étions assis depuis peu au restaurant du Tlaquepaque lorsque le chef cuisinier, de sa cuisine, dit à la serveuse de demander à Camille de venir le voir. Il voulait lui parler, car il affirmait être la première personne a être venu en aide à Camille. Lorsqu’il l’a découvert, il lui a mis son manteau sur les épaules, et il est parti avertir quelqu’un pour avoir un ambulance. C’est pendant ce temps que le canadien anglais (celui qui a fait le tour des parcs de VR) est arrivé, ensuite les ambulanciers.

Lorsque le chef du restaurant a vu Camille, 2 semaines après l’accident, il n'en revenait pas. Il le croyait défiguré pour la vie et là, il retrouvait quelqu’un dont les blessures paraissaient insignifiantes. D'ailleurs, au début, il n'était pas tout à fait sûr que c'était le même accidenté.

Camille était content de lui parler et de le remercier.

mercredi 7 mars 2012

Carte postale du jour

Paysages croisés aujourd'hui (cliquez sur les images pour voir en grand format) :






mardi 6 mars 2012

De nouveau sur les routes du Mexique...

Nous sommes partis tôt ce matin de Lo de Marcos pour traverser la Cordillière occidentale, contourner la mégalopole Guadalajara et parcourir des paysages incroyables de forêts avec des arbres bizarres qu'on croirait sortis du précambrien, des mésas, et traverser ensuite de longues zones semi-arides.

Ce soir, après près de 600 km, nous dormons à une station-service Pemex un peu avant San Luis de Potosi.

Nous sommes avec deux autres couples dans leur VR. Nos trajets sont tracés sur Google Maps, Street & Trips et nos GPS Garmin et TomTom. Malgré tout, on s'est trompés de route à 2-3 reprises, mais rien de grave. Faut dire que les cartes mexicaines ne sont pas tellement à jour.

Hier, lors des adieux, nous étions plusieurs à avoir les yeux humides. C'est vrai qu'on laisse derrière nous, des très bons amis. Heureusement, on va les revoir l'an prochain et il y a toujours internet pour garder le contact.

On vous redonne des nouvelles dès que possible.

CHRONOLOGIE D’UN ACCIDENT DE VÉLO, PARTIE 4 DE 4

Je suis rassurée et retourne à la chambre. Je réussis à dormir encore un peu, toujours accompagnée de mon mal de tête. Il doit être 2h30 du matin, lorsque le chirurgien apparaît devant moi et me donne un suivi de l’opération. Il me mentionne qu’il reviendra le matin même vers 10h00. Avant qu’il ne parte, je lui demande une Tylenol ou une Aspirine… demande qui prendra plusieurs minutes à être satisfaite.

Vers 4h00 du matin, Camille arrive enfin à la chambre. Il a le visage tuméfié. Mais le chirurgien a fait un travail incroyable. Sa lève est « parfaite », la chair qui pendait de celle-ci, a été recousue, de même que celle en dessous de son nez. Celui-ci a été opéré et il porte un bandage au front. Il doit se reposer maintenant…

Évidemment, nous sommes dans un hôpital, même si elle a les allures d’un hôtel, avec le va-et-vient incessant, on est vite ramenés à la réalité… Infirmière pour la pression, infirmière pour le pouls, une personne pour le nettoyage, une personne attitrée pour les repas, etc. Chacun a sa tâche et, comme un syndiqué, ne fait pas la tâche de l’autre. Il ne faut pas oublier que nous sommes dans un hôpital privé et de luxe. Les soins sont tout de même incroyables. Tous les médecins et le personnel soignant, que ce soit à San Franscisco ou à Puerto Vallarta, étaient tous très compétents et attentionnés. Le premier médecin vu à San Franscisco, Mauricio, dès le lendemain, a envoyé un courriel à Camille pour savoir comment il se portait. Et le chirurgien plastique a donné son courriel à Camille pour qu’il puisse lui écrire s’il avait des questions (et ils se sont déjà écrits plusieurs fois).

Camille est resté à l’hôpital jusqu’à dimanche midi. Mais dès samedi en fin d’après-midi, voyant que tout était « beau » et que Camille était entre bonnes mains, j’ai pris un taxi pour me rendre au terminus d’autobus qui m’a ramené vers Lo de Marcos. N’ayant pas beaucoup dormi dans les deux derniers jours et ayant encore mon mal de tête, je me devais d’aller me reposer pour être en forme, pour le retour de Camille à la maison. À 19h30, j’étais couché avec deux Tylenol et j’ai dormi jusqu’à 5h30. Une heure plus tard j’étais debout, café en main et je répondais à mes courriels. J’avais super bien dormi.

À 9h15, Jean-Claude, que nous avons connu lors de notre circuit-caravane, était devant Matamata avec Michel pour m’accompagner jusqu’à Puerto Vallarta. Camille revenait à la maison.

Nez cassé, baboune recousue en haut et en bas, une longue cicatrice qui part de l’arcade sourcilière, entoure l’oeil et termine sa course sur la joue, il ressemble vraiment à un pirate de ses romans.

Pas grave. Je l’aime pareil.

dimanche 4 mars 2012

CHRONOLOGIE D’UN ACCIDENT DE VÉLO, PARTIE 3 DE 4


Camille passera au scanner, sera radiographié, recevra une batterie de tests… Le médecin, Pédro Parada Gonzales, nous demande de le suivre. Il veut faire le point et nous expliquer la situation. « C’est son visage qui a tout absorbé… nez cassé… lèvres déchirées… chairs… chirurgie plastique… »

Je dois informer les assurances au Québec. J’appelle, on me pose un paquet de questions. Je leur dis que Camille doit avoir de la chirurgie plastique, on me répond que le médecin au Québec doit approuver. Ce dernier doit parler au médecin de Puerto Vallarta… Après une demi-heure de « négociations » avec les assurances, Camille est transféré à la salle d’opération. Il y passera 4 heures...

23h30, nous allons manger, don Juan José, Michel et moi. Nous nous retrouvons au restaurant Las Adedidas que don Juan José connaît, à deux pas de l’hôpital. L’intérieur du restaurant fait penser à « la cage aux sports », décoration similaire, mais mexicaine, écran de télévision un peu partout affichant parties de foot et émissions de sports. Nous y allions pour manger, mais l’appétit de mon côté, n’est pas vraiment là. En plus, j’avais toujours mon mal de tête, et les circonstances ne me donnaient pas beaucoup d’appétit même si la sopa de tortillas était vraiment très bonne…

Après un heure au restaurant, nous revenons à l’hôpital. Camille est toujours dans la salle d’opération. On nous dit qu’il y restera encore 40 minutes… il est un peu passé minuit. Je donne congé à don Juan José et à Michel. Ils doivent retourner à Lo de Marcos, ça m’inquiète un peu de les voir partir sur la route à cette heure-là, mais don Juan José connait bien le coin, ce qui est rassurant tout de même.

On m’amène à la chambre où Camille sera logé. Je m’allonge sur le divan-lit situé en face du lit principal. La chambre est spacieuse et l’atmosphère y est reposante. La salle de bain est aussi très grande : toilette, douche dans laquelle une chaise roulante peut entrer, et sur la vanité sont déposés tous les petits accessoires comme à l’hôtel : brosse à dent, petite pantoufle, débarbouillette, serviette, etc. Par contre, l’hôpital est situé sur une artère plutôt bruyante, ce qui n’en ferait pas un emplacement pour un hôtel de luxe…

Après un peu plus d’une heure à somnoler, je me demande où ils en sont avec l’opération. Je me lève et je vais au comptoir où il y a une infirmière. Dans mon anglais et mon espagnol approximatifs, je réussis à lui demander des nouvelles de Camille. Elle fait venir un des médecins, Pedro Parada Gonzalez qui m’expliquera qu’il ont fait la majorité des 66 points au visage plus ceux à la bouche et que maintenant, le chirurgien « répare » son nez.

vendredi 2 mars 2012

CHRONOLOGIE D’UN ACCIDENT DE VÉLO, PARTIE 2 DE 4

Maintenant que je sais qu’il est entre bonnes mains, et ne voulant pas entraver le travail du personnel soignant, je me laisse diriger vers la salle d’attente. Quelques minutes plus tard, on me demande de signer l’autorisation des soins. Je pose des questions… je veux tout savoir… Il va bien… Le médecin vient nous chercher quelques minutes après. Je peux voir Camille. Son visage saigne encore, sa lève est déchiré et pend, de la chair déchirée en dessous du nez pend aussi, son nez est cassé, la peau a disparu à certains endroits, au dessus du sourcil droits, il a une plaie ouverte… il est méconnaissable.


Je lui parle, on se rassure l’un et l’autre. Il s’inquiète pour sa bouche pleine de débris, son visage qui continue de saigner… Je parle au médecin et demande qu’il soit transféré immédiatement à Puerto Vallarta dans un hôpital où il y aura un chirurgien. On fait des appels, on négocie l’ambulance (si Don Juan n’avait pas été là, on m’aurait chargé 400$ au lieu de 70$!!!), je remplis quelques papiers… On finit par partir de l’hôpital de San Franscisco vers 20h00. Il y a déjà trois heures que Camille a eu son accident, et à peine une heure qu’il est réveillé.


Ne sachant pas l’adresse exacte de l’hôpital à Puerto Vallarta, nous suivons l’ambulance (à nos risques et périls) tout au long de la route… Après deux feux rouges brulés, deux autos coupés, j’ai demandé de ralentir, que je préférais que nous arrivions sains et saufs plutôt que jamais… Nous sommes tout de même parvenus à suivre l’ambulance. À notre arrivée à l’hôpital « Première », mon chauffeur commence à sermonner le conducteur de l’ambulance. Je comprends qu’il est fâché parce que l’ambulancier savait que nous le suivions et qu’il n’a pas fait attention à ça, mais d’un autre côté, je me dis que ce n’est pas le temps ! « Qué pasa ? »

Je m’adresse au gardien de sécurité de l’hôpital pour faire bouger les choses, et immédiatement celui-ci demande à l’ambulancier de bouger. Il déplace son ambulance, essaie de reculer dans l’entrée en pente vis-à-vis les portes, se reprend en constatant que ce n’est pas là qu’il doit se stationner… Je pense à Camille à l’intérieur du véhicule qui doit se faire brasser, et aux soins qu’il ne reçoit toujours pas.


On finit par entrer Camille sur sa civière et on l’amène dans une pièce où on lavera ses plaies qui sont pleines de terre et de morceaux d’asphalte depuis plusieurs heures, ce qui m’inquiète beaucoup. J’ai vraiment peur que l’infection se développe, et je le mentionne au personnel soignant. On me rassure.