jeudi 29 décembre 2011

Direct sur la plage

Nous avons changé de place, aujourd'hui.

Nous avons quitté Melaque pour parcourir la route en zigzags (et en pente) qui mène à Punta Perula. On y avait repéré un petit camping directement sur la plage, lors de notre balade en voiture dans ce coin-là, il y a quelques jours.

Bien sûr, nous avions payé pour encore trois semaines à Villa Xochipilli, mais comme je le disais dans l'entrée d'hier, je ne pouvais plus pifer le voisin.

Nous sommes maintenant directement sur la plage et le bruit des vagues couvrent la musique et les aboiements de chiens des voisins.

Enfin, un endroit zen.

(Quand nous aurons un lien internet digne de ce nom, nous vous publierons des photos.)

mercredi 28 décembre 2011

¡Viva la libertad!

Le mode de vie dans un VR est celui de la liberté. On va là où on a envie de vivre.

En même temps, ça signifie que, lorsque ça ne nous plaît plus, on peut s'en aller.

Eh bien, c'est exactement ce qu'on fera demain !

Pus capable d'entendre japper le chien des voisins ou celui de la proprio. Pus capable d'entendre la grosse musique cheap des voisins (et quand je dis cheap, vous avez pas idée).

On rapaille nos petits et on va passer quelques jours à Punta Perula où on a déjà spotté un petit camping sur le bord de la mer.

Et si ça ne nous plaît pas ? Eh bien, il nous reste...

¡La Libertad!

mardi 20 décembre 2011

La journée des vidanges !

Un matin, Camille me dit qu’il fait le changement d’huile du moteur de Matamata.

- «Faut pas qu’il y en ait partout. »

- «Non…mais il faudrait trouver le moyen de mettre quelque chose au sol pour ne pas tacher le site de Mme Irma. »

Je lui suggère un grand sac de plastique ouvert.

- « Oui, ça peut faire.»

Je prépare donc 2 sacs que je joins au moyen de ruban gommé. Pendant ce temps, Camille installe son matériel et je lui suggère (ne JAMAIS imposer!) de s’habiller avec autre chose que des bermudas « propres » :

- «Ne penses-tu pas que ton t-shirt rouge et ton bermuda marine (ceux que je n’aime pas, hi ! hi !) seraient beaucoup plus confortables pour la tâche que tu entreprends. »

- « Oui, en effet ! »

Je lui donne rapidement (je ne veux surtout pas qu’il change d’idée) le vieux kit laid et usé qu’IL aime tant, et récupère les vêtements « propres ».

Après la corvée (Camille est graissé d'huile des genoux jusqu'aux épaules), je récupère ses vêtements souillés et lui promets que je vais faire TOUT pour les rendre réutilisables (je dois quand même montrer un peu de bonne volonté).
Je les fait donc tremper dans un mélange d’eau, de chasse-taches et d'eau de javel…
Peine perdue, les vêtements sont irrécupérables…

Hon... Quel dommage!


lundi 19 décembre 2011

Marché aux puces du mercredi à Melaque

Mercredi, comme à tous les mercredis à Melaque, il y a le « tianguis », le marché ambulant, où des marchands d’un peu partout dans la région viennent vendre leur différents objets (bijoux, vêtements, jouets, montres, etc.).

Nous y sommes allé à plusieurs reprises, moi de l’avant… et Camille de reculons - le «magasinage», ce n’est pas sa passion.

« Surtout pas pour des « cochonneries », précise-t-il.
« Mais, non, c’est du recyclage, donc excellent pour la planète ! » que je lui réponds.

Nous avons regardé les bijoux (et il y en a de ces vendeurs !) et avons rencontré une jeune femme de France établie à Melaque avec son mari. Tous les deux font des pièces sur mesure que l’on peut commander. De très beaux bijoux exclusifs.

Ensuite, nous nous sommes arrêtés où il y avait un paquet de vêtements pour hommes et femmes à des prix dérisoires. J’ai dénichés deux paires de bermudas pour Camille à moins de 12$ pour les deux ! Sachant qu’elles vont sans doute (sauf surveillance accrue de ma part) se retrouver tachés d’huile, d’eaux grises, de boues, et même de sang… à ce prix là, ça va !




vendredi 16 décembre 2011

À la recherche de...

Hier, nous avons loué une voiture à Barra de Navidad. Au Crazy Cactus, situé sur la rue du 21 novembre. Camille est parti à 9h00, à vélo, chercher la voiture, une petit compacte 2008, manuelle. Une heure plus tard, il est revenu me prendre et nous sommes partis vers Punta Perula.

Punta Perula

Nous voulions trouver un RV Park « cute » en face de la mer pour passer quelques semaines à la mi-janvier lors de notre départ de Melaque.

Malheureusement, les RV Park de Punta Perula, n’ont pas répondu à nos attentes. Soit, ils n’étaient pas au bord de la mer, soit tout le monde était en "sardines", soit la dernière tempête avait fait des ravages qui n’avait pas été corrigés (je parle ici principalement du Red Snapper qui semble être à l’abandon…). Dommage, la plage était vraiment belle et il semblait agréable de s'y promener.

Lors de cette promenade en voiture, nous avions en main le livre (la bible !) de Mike et Terry Church sur les campings au Mexique. Nous avons donc suivi les indications pour les petits villages en revenant vers Melaque

Repas à Punta Perula

Nous avons filé, après un copieux repas dans un resto de Punta Perula, vers Tenacatita, où on nous indiquait deux « campgrounds ». Pour nous y rendre, il a fallu passer par deux villages : La Rosa et El Rebalsito. Peu avant d’arriver à Tenacatita, il y a un barrage militaire et plus rien d'autre. Tout a été détruit « depuis le 4 août 2010: la population a été expulsée, les infrastructures détruites et l'accès à la plage interdit. » Paraît-il qu’un promoteur a tout acheté, et qu’il veut bâtir un gros complexe hôtelier… Les gens de la place se seraient révoltés et auraient tout saccagé…

Nous aurions pu passer le "security check" pour aller sur la plage, en présentant une carte d’identité, mais nous avons préféré rebrousser chemin, puisque nous étions là pour voir les RV Park et qu’ils n’y en avait plus…

Nous nous sommes dirigés vers Boca de Iguanas. Un couple de Québécois rencontrés là nous a dit qu'il y a eu beaucoup de bris avec le dernier ouragan (plus de dépanneur, par exemple). La plage est super, mais le seul RV Park a plusieurs sites en réparation. Et les plus beaux, ceux que nous aurions aimés, qui donnent sur le bordure de mer… sont réservés tout l’hiver. La propriétaire n’a pas cherché une solution de rechange et elle ne semblait pas plus intéressée qu’il faut à nous louer quoi que ce soit ! Je pense qu'on la dérangeait à l’heure de la siesta


Crocrodile à Boca de Iguanas

Nous sommes donc remontés en voiture et nous nous sommes dirigés vers Manzanilla. Petit village très touristique avec deux endroits où il est possible de stationner le VR près de la plage, mais sans services… On dompe les eaux usées directement là où il y a un milieu naturel fragile. Pas pour nous ! De toute manière, je ne suis pas sûre que nous aurions pu emprunter les petites rues de Manzanilla avec Matamata. Vous auriez dû voir les trous dans les rues (presque des cratères à certains endroits !).

Voilà pour notre journée qui fut plutôt infructueuse côté belles découvertes de RV Park, mais intéressante à cause de la route qui serpente sur les collines et redescend au niveau de la mer.

La Manzanilla

mercredi 14 décembre 2011

Le spectacle quotidien

Une vague en arrière de la tête, me semble que ça doit fesser.








Un bateau en silhouette juste devant la boule de feu. Je ne pouvais pas demander mieux.

Le dernier coup d'oeil du soleil par-dessus l'horizon avant de disparaître tout à fait.

lundi 12 décembre 2011

Les ravages d'un ouragan

En plus des tremblements de terre, la région où nous nous trouvons est susceptible, pendant les mois d'été, de subir les affres d'un ouragan. C'est ce qui est arrivé, il y a moins de deux mois, quand l'ouragan Jova, après avoir frôlé Manzanillo, a frappé Melaque et Barra de Navidad de plein fouet à 160 km/h.


Constat :

Une plage magnifique...

... une ville paisible...

... et les dégâts !!!






À Barra de Navidad comme à Melaque, on sent les efforts faits par les gens de la place pour masquer au plus vite les cicatrices de l'ouragan (il ne faut pas effrayer le touriste et le faire fuir). Mais les dommages sont trop importants pour les ignorer.

mardi 6 décembre 2011

Les sons... du voyage

5h00 du matin : Bang ! Bang !

Tout près de Matamata, deux détonations. Je me réveille en sursaut et pense aussitôt à des chasseurs de canards, voire... des malfaiteurs. Mais il s'agit de deux gros pétards (selon Camille).

Je me rendors.

5h10 du matin : Cocoricooooo ! hurle un coq voisin de la Villa Xochipilli où nous sommes stationnés. Cocoricooo ! lui répond au loin un congénère. Cocoricooo ! ajoute un troisième volatille encore plus loin...

Et cela dure plusieurs minutes.

5h20 du matin : Bang ! Bang ! Cocoricooooo ! Bang ! Bang !

5h30 du matin... Enfin le silence...

Je me rendors jusqu'à 6h... Bang ! Bang !

Puis le silence. Je me rendors...  Bang ! Bang !

7h10 du matin : BzzzzzZZZzzzz !

Ha, NON ! Pas un moustique en plus !

Je me dissimule sous les couvertures.

7h20... TOUS les chiens du voisinage, accompagnés des deux autres qui gardent notre terrain se mettent à japper en choeur... C'est trop. Je capote.

Je me lève. Camille, bouchons dans les oreilles, dort encore.

lundi 5 décembre 2011

Installation hivernale


Voici notre installation hivernale permanente (pour le moment) à Melaque. Nous sommes à 2 pâtés de maison de l'océan Pacifique et à... une porte du malecon qui nous entraîne le long de la lagune Tule.

Pour le moment, nous sommes entourés d'arbres tropicaux remplis d'oiseaux bizarres (dont nous ne connaissons rien), de fleurs qui ressemblent à des orchidées (pas sûr), de lézards, iguanes... et de voisins qui aiment la musique. Pour le moment, il n'y a rien d'agressant. On verra dans quelques jours.

Notre propriétaire, doña Irma, est très sympathique. Dans son immense RV Park de... 4 places!!!, nous sommes seuls pour le moment. C'est très propre et très isolé. 

Jusqu'à nouvel ordre, on adore.

. .

samedi 3 décembre 2011

À destination

Nous sommes arrivés à destination, ce vendredi vers 15h, i.e. à Melaque, où nous prévoyons passer une grande partie de l'hiver.

Nous avons laissé les autres membres du groupe avec qui nous étions. Ceux-ci ont poursuivi leur route jusqu'à Bocas de Iguanas et, la semaine prochaine, jusqu'à Puerto Vallarta.

Dans le petit terrain où nous nous trouvons (4 emplacements de VR), nous sommes seuls en compagnie de papillons, lézards, oiseaux bizarres et colibris aux couleurs inconnues.

Derrière Matamata, il y a une clôture de bambous derrière laquelle court le malecon et où coulent les eaux de la lagune Tule. Tranquillité et chants d'oiseaux semblent au rendez-vous.

Espérons que ça durera.

vendredi 2 décembre 2011

La conduite mexicaine prise 3

Pour ralentir le trafic, à l’approche d’une zone piétonnière, il y a ce qu’on appelle des « topes », c’est à dire des bosses sur l’asphalte.

Ceux qui n’en tiennent pas compte et les heurtent à pleine vitesse, se retrouvent chez leur garagiste.

Garantie.